0%
Loading...
00:00
00:00
00:00Années des premiers concerts. La Caution et leur crew Les Cautionneurs font leurs armes. Ils violentent les open-mics et concerts à travers Paris et sa banlieue. Leur style, débit à vitesse sans cesse variable et écriture multisylabique, détonne à cette époque ce qui leur vaut de susciter une attention particulière de la part des afficionados de rap recherché.
Sortie du 1er maxi, leur toute première salve : "Les Rues Electriques / Une Tour devant l’Arc-en-ciel" chez Assassin Productions. Ce maxi rencontre un grand succès d’estime, notamment chez les Hip-Hop heads invétérées du fait de son retour aux sources électro et de son côté avant-gardiste. Le lyricisme des 2 frangins ainsi que leur touche musicale prend naissance ici.
Ils fondent le label Kerozen Music (avec Mouloud Achour et David Dancre) et sortent leur culte 1er album : « Asphalte Hurlante » Cet opus va susciter un engouement tout particulier chez les déçus de la tournure mainstream maladroite du rap français. Il ouvre une véritable brêche, que certains appelaient « alternative » , dans le game et dans laquelle s’engouffreront de nombreux groupes jusqu’à aujourd’hui. Les ferrus de rap innovant et pointu considèrent cet album comme un classique.
Leur concert aux Transmusicales de Rennes, avec Aesop Rock et Cannibal Ox, est le départ d’une connivence naturelle entre La Caution et son public. Les morceaux nerveux, agressifs et mélodiques du groupe font corps avec une aisance naturelle à ambiancer "sans forcément connaître le single par cœur" !
Le morceau « Thé à la Menthe » se retrouve sur le score du blockbuster de Steven Soderbergh « Ocean’s 12 » . Il illustre la scène phare du film dans laquelle Vincent Cassel « The Nightfox » traverse un champ de laser pour se jouer de la sécurité d’un musée. Nikkfurie, avec ce morceau a été précurseur d’une manière ultra dynamique et électronique d’utiliser ses influences orientales.
Leur second album est à ce jour leur pièce maîtresse. Porté par le succès du hit « Thé à la Menthe », il les a imposé comme l’un des groupes les plus intéressants de la scène française. Ce double opus bi-intitulé pour l’occasion : « Peines de Maures / « Arc-en-ciel pour Daltoniens » regorge d’influences riches et diverses et de lyricisme multisyllabique acéré.