0%
Loading...
00:00
00:00
00:00Quand j’étais au plus bas, je n’ai pu compter sur personne.
Rien de personnel quand j’te dis qu’j’t’emmerde
Mais j’n’aime pas tellement les gens, ils puent.
Misanthrope, un peu misogyne, je m’imagine à l’écart. Dilapide mon capital.
Amical, quand je dynamite les transistors de mes étranges histoires.
Pensif, je me traîne dans la ville avec mes pompes niquées par la glande.
Je suis une sentinelle se compliquant la vie.
Quand je compile mes déceptions : mauvais bilan.
Je compte les putes, les numérote. Je ne suis qu’une (folie) numérique,
Une personne fusible et quand je grille on me change.
Refrain :
Chien, qu’est-ce que tu peux faire quand ça grouille de
Chiennes, et que les dents longues sont l’apanage de
Chiots, qui braquent des banques en tong sans même avoir de compte en banque
Qui vivent une vie de dingue et finissent toujours en… Chien…
15 heures pile il est, sur ma montre à quartz. Rien ne vaut l’aquarium de ma caisse.
Quand j’pense, c’est ma thérapie. Terre à terre, écartant la tise et la créatine.
Je me lave de mes plaies, quand je plane dans ma tête.
Quand les gyrophares épileptiques m’illuminent mes cellules optiques se braquent.
Et là c’est le drame, c’est presque clean. Des packs et des packs de bières se vident
Hi-Tekk c’est le mac, c’est le chef de file. Hélas, t’es le trav’, t’es le traître, pute.
Refrain
Un jour tu t’réveilleras et ton rêve t’aura tourné le dos. Tu seras vieux.
La haine se colle à tes traces. Quand j’m’énerve, ma peine est collatérale.
De la pommade s’étale. C’est un accord cordial et sale.
Dans un gang-bang ne nomme pas les braves
Un peu de vodka, mais l’rhum, le cool-al est là. T’es dans l’coma t’es mal.
Sur le cauchemar met l’cap. C’est pas l’bol, lard, écrase.
Laisse les mômes à l’écart. Les clones, allez largue les amarres.
C’est normal, et l’crack, la coke te dépravent
La mémoire dans la peau. Matez l’âme dans la foi, le programme est là.
J’fais du tort à l’ENA. Donne une clope, allé passe.
En gros t’as les spasmes, et les crocs. T’as les capacités, ne pose pas les armes.
Seul espoir, Hi-Tekk, ce pilote n’a d’égal que lui-même.
Je porte le bitume comme une veste de scène. Salopard, quand je perds, je te baise.
Acrobate dans un cercle de braise. Pas d’orgasme
En te privant de tes parties génitales, je te permets de plaire.
Mal au crâne, c’est la blanche qui te perce le zen.
J’accélère. Quand je freine : aquaplaning. Dans le verre, je le sais
Refrain
J’ai commencé le rap comme on commandait des verres dans un bar triste
Où la romance est de mise, où l’arôme est de synthèse. Y en a marre !
Je topais des verres et toi tu stress. Te souviens-tu quand tu plaisantais.
C’est trop loin, tout est flou. Je mérite une chance supplémentaire.
Je la prends, tu perds d’emblée. Tu rêves, en clair, que l’ulcère m’encercle.
Entre parenthèse, ais-je l’air en stress ?